lundi 23 février 2015

La chronique murmurée d'A.C. de Haenne

http://les-murmures.blogspot.fr/2015/02/anamnese-de-lady-star-par-ll-kloetzer.html

ALS est le genre de lecture qui travaille son lecteur longtemps après la dernière ligne lue. Pour preuve, je n'ai vraiment compris le titre que plusieurs jours après avoir fini le roman. Sous ce titre crypté, se cache en effet (peut-être ?) une sorte de clef pour mieux appréhender le personnage principal, celui autour de qui tout le monde (tous les événements issus de l'Evénement, le Satori lui-même) tourne, mais qui se dérobe dès qu'on tente la mise au point. Il échappe même au lecteur, qui ne le perçoit à chaque fois que de façon biaisée ou détournée. En somme, un personnage qu'on n'aperçoit que du coin de l’œil.


D'une appréhension pas toujours aisée (surtout dans sa deuxième partie), ASL est donc un roman qui se mérite. Le lecteur doit rester concentré, sous peine d'être largué. Un peu plus encore qu'il ne l'est à la première lecture. Parce que, bien sûr, pour apprécier ce roman à sa juste valeur, il aurait fallu le relire. Je suis persuadé que ça aurait été la meilleure manière de vivre l'expérience qu'il offre mais, malheureusement, je n'ai pas eu ce courage (le premier passage m'ayant déjà pris trop de temps et celui-ci n'est pas extensible à l'infini ; ce qui, vous en conviendrez, est fort regrettable).