jeudi 1 octobre 2015

La chronique de Xapur

https://bibliosff.wordpress.com/2015/09/29/anamnese-de-lady-star-l-l-kloetzer/

Prenez le lecteur, jetez le dans le bain puis regardez le surnager, et lancez-lui enfin au dernier moment une petite bouée, c’est un peu ce que font les Kloetzer dans Anamnèse, où certains segments sont plus accessibles que d’autres, mais où il faudra souvent assembler les morceaux du puzzle.  Allusions, pistes, indices sont à saisir et reconstituer. Afin d’essayer de s’y retrouver dans les différentes époques traversées, et parmi les nombreux personnages. Ajoutons à cela que l’héroïne traquée change de nom, voire d’apparence, et l’on devra être « un peu » concentré pour s’y retrouver.

jeudi 12 mars 2015

La chronique de Mlle Mayonnaise

http://mllemayonnaise.blogspot.ch/2015/03/lecture-anamnese-de-lasdy.html

J'ai été un peu perdue parfois dans ce mélange temporel, eu du mal à me remettre en tête qui étaient les différents personnages et leurs actions. C'est surtout au niveau de l'hôtel (longue séquence), où j'ai eu du mal à voir la présence des deux voix (conclusion, il y a des livres qu'il faut lire au top de sa forme, et pas en piquant du nez dans un train pourri). Et cet autre passage sur le monde virtuel, qui m'a paru tellement éloigné de la quête. La partie développée sur la maladie (sa création, transmission et conséquences) m'a beaucoup intéressée, mais est finalement peu abordée, ce n'est pas la pandémie le sujet principal de ce livre. Bref, un roman bien difficile à lire, dont je sais clairement ne pas avoir tout compris, mais je l'ai vu comme une expérience de lecture (et ça fait sortir de ses petites habitudes réconfortantes de lectures).

lundi 23 février 2015

La chronique murmurée d'A.C. de Haenne

http://les-murmures.blogspot.fr/2015/02/anamnese-de-lady-star-par-ll-kloetzer.html

ALS est le genre de lecture qui travaille son lecteur longtemps après la dernière ligne lue. Pour preuve, je n'ai vraiment compris le titre que plusieurs jours après avoir fini le roman. Sous ce titre crypté, se cache en effet (peut-être ?) une sorte de clef pour mieux appréhender le personnage principal, celui autour de qui tout le monde (tous les événements issus de l'Evénement, le Satori lui-même) tourne, mais qui se dérobe dès qu'on tente la mise au point. Il échappe même au lecteur, qui ne le perçoit à chaque fois que de façon biaisée ou détournée. En somme, un personnage qu'on n'aperçoit que du coin de l’œil.


D'une appréhension pas toujours aisée (surtout dans sa deuxième partie), ASL est donc un roman qui se mérite. Le lecteur doit rester concentré, sous peine d'être largué. Un peu plus encore qu'il ne l'est à la première lecture. Parce que, bien sûr, pour apprécier ce roman à sa juste valeur, il aurait fallu le relire. Je suis persuadé que ça aurait été la meilleure manière de vivre l'expérience qu'il offre mais, malheureusement, je n'ai pas eu ce courage (le premier passage m'ayant déjà pris trop de temps et celui-ci n'est pas extensible à l'infini ; ce qui, vous en conviendrez, est fort regrettable).